Les mains nues - Blog
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Date de création : 10.08.2010
Dernière mise à jour :
24.03.2013
9 articles
Nous sommes actuellement écrasés par le poids de la dette et des intérêts de la dette, et la situation va s’aggraver, car les dépenses sociales, du fait du vieillissement de la population (retraites et santé) et de la dégradation du marché du travail (chômage) vont exploser. La croissance forte, sur laquelle compte le gouvernement pour rembourser la dette et résorber le chômage, ne reviendra pas, n’étant pas compatible avec l’état actuel des ressources naturelles. Les ménages comme les acteurs publics sont endettés.
Il faut que nos (Europe Ecologie les Verts) alliés socialistes prennent conscience de ce fait, et de la nécessité de dire la vérité aux français : l’Etat français est en faillite, et nous n’arriverons pas à «? redresser le pays?» sans renégociation de notre dette.
Un défaut partiel sur la dette de l'état paraît nécessaire pour retrouver des marges de manœuvre.
Ceci non seulement pour ne pas faire empirer la situation des français, mais également, stratégiquement (et ceci est lié à la situation des français tels qu’ils la ressentent effectivement) afin d’éviter un retour de la droite néo-libérale (voire une arrivée de l’extrême-droite) au pouvoir. La xénophobie et le fascisme ne prospèrent jamais aussi bien que sur le terreau de la crise économique non assumée, non combattue. Que veut dire assumer, combattre la crise économique ? En comprendre les causes d’abord : l’épuisement du modèle de croissance qui a été celui des Trente Glorieuses, lié à l’essor de l’industrie automobile notamment et reposant sur l’abondance de la ressource-pétrole. Ensuite, la crise économique est l’occasion d’une projection dans l’avenir, dans la transition énergétique, le soutien aux filières industrielles d’avenir, porteuses des emplois d’avenir. C’est la position que l on peut defendre, pour une unite productive de la gauche.
Problème de la santé publique et politique de la ville
La santé dépend avant tout d’une activité venue du fond de l’âme, comme le soulignaient les philosophes grecs antiques (et ils s’accordent tous sur ce point).
Dans l’ordre, ce sont ensuite les facteurs corporels qui interviennent : l’hygiène, une alimentation saine, l’alternance équilibrée du travail et du repos, et les exercices corporels (le sport, pour nous, aujourd’hui).
Nous contribuons, nous écologistes, à une alimentation saine, de par notre combat pour une agriculture biologique respectueuse du vivant, de l’environnement, de l’homme. Une agriculture qui s’intègre au cycle de vie fondamental de notre terre, ce cycle qui nous détermine au plus profond de nous-mêmes, au rythme duquel notre cœur bat. Une agriculture qui ne devienne pas un processus absurde d’auto-destruction de l’être humain, la quantité prenant le pas sur la qualité.
Mais nous contribuons aussi à l’alternance équilibrée du travail et du repos, en refusant la surenchère capitaliste, faisant croire au travailleur qu’il trouve son compte à des horaires de travail accrus, donc à une exploitation accrue de sa personne. C’est pourquoi nous tendons à une diminution des horaires légaux du travail, ce qui va dans le sens du progrès historique et social, ce qui va dans le sens de notre santé, et qui ne nous empêche en rien d’être actifs et de travailler comme bon nous semble.
Mais enfin, c’est le facteur environnemental (les relations avec notre milieu) qui influe sur notre santé. Et là, la politique de la ville a une importance primordiale pour réguler les transports (notamment la pollution automobile, les moyens de communication (notamment l’émission d’ondes électromagnétiques), dans une visée de sobriété, d’économie d’énergie non seulement indispensable à la survie de notre planète, mais aussi (et c’est ainsi que la boucle est bouclée) au développement de notre activité intérieure, l’activité venue du fond de notre âme, qui ne prend correctement son essor que dans des limites bien définies. Notre âme est ce système de cercles concentriques, formant cercle de vie avec le corps, et enfin formant cercle de vie avec l’environnement.
Une des impasses actuelles consiste à opposer l'écologie d'une part, l'économique et le social d'autre part. L'écologie est écartée dans les arbitrages des dirigeants au motif qu'elle a un coût économique et social trop élevé (ainsi une réindustrialisation qui serait basée sur le développement des énergies renouvelables et du transport ferroviaire entraînerait des coûts économiques et sociaux trop importants du fait du déclin de l'industrie nucléaire et de l'industrie automobile). Cependant, il s'agit toujours là d'une vision à court terme. Une vision à long terme montre que le coût d'une transition écologique serait moins élevé que l'immobilisme. Cela traduit le fait que l'écologie inclut les dimensions sociale et économique. L'écologie politique peut être définie en effet comme une alliance neuve entre l'homme et la nature, qui inclut l'économique (le rapport à la nature comme rareté contraignante des ressources) et le social (le rapport à la nature comme ensemble des besoins naturels - autant de droits -à satisfaire).
Alliance neuve de l'homme et de la nature qui signifie la sortie hors de l'exploitation technique illimitée de la nature. Alliance neuve qui peut être nommée : " Sobriété ". Attitude profondèment morale, responsable envers la planète, qui abandonne l'idée que toutes les solutions pourront être trouvées par l'extension de la science et de la technique. Le scientisme est bien aujourd'hui le nouvel obscurantisme.
Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, a jugé nécessaire une baisse massive du coût du travail, des cotisations patronales. Et avancé l'idée d'un report massif de ces charges sur la CSG et la fiscalité des retraités... (30 à 50 milliards d'euros !), bref sur les pauvres.
Afin de créer un " choc de compétitivité ", expression dont l'absurdité est assez manifeste en elle-même.
Ce type de position appelle un débat plus large sur l'accès à la tête des grandes entreprises. Louis Gallois vient d'HEC et de l'ENA. Je pose la question : ce genre de parcours assure-t-il une quelconque qualité de jugement ? La réponse est non.
La protection des civils en Libye, lors de la révolution qui vient d'avoir lieu dans ce pays, était nécessaire. Mais la France a outrepassé cette mission de protection des civils et s'est mis en tête qu'il fallait renverser le régime de Kadhafi, parce qu'il s'agissait d'une dictature. Est-ce le rôle des puissances occidentales d'intervenir dans les pays où une dictature est en place pour renverser ces régimes ? Il serait déjà utile de ne pas soutenir certaines dictatures en place...
La conséquence d'une telle politique est le veto opposé systématiquement par la Russie et la Chine à toute résolution de l'ONU en faveur d'une intervention militaire en Syrie, destinée à protéger les civils. En effet, l'intervention en Libye, destinée à renverser le régime de Kadhafi, a créé un précédent que les régimes autoritaires de Russie et de Chine ne veulent pas voir se reproduire, craignant pour leur propre pouvoir.
Résultat : pas de protection des civils en Syrie.
La France porte la responsabilité historique de cette situation.
Le grand écart qui est tenté actuellement par le gouvernement (concilier " rigueur " budgétaire ", autrement dit austérité, et justice sociale) se soldera par un échec qui est d'ores et déjà programmé. Les mesures avant tout symboliques de taxation des plus fortunés ne peuvent occulter l'augmentation prévue de la CSG, qui consistera à taxer les pauvres. Des coupes dans les dépenses sociales sont d'ores et déjà annoncées. Qu'en penser alors que l'on sait que certains députés empochent sans plus de scrupules leur indemnité à titre des frais professionnels, ou l'emploient à payer leurs voyages en famille ?
Vidéos
Allez viens (reprise de Mano Solo) :
http://www.youtube.com/watch?v=pHSWMBiF7TE&feature=plcp
Ménilmontant :
http://www.youtube.com/watch?v=3_8ydT1veKM
A ton étoile (reprise de Noir désir) :
http://www.youtube.com/watch?v=uy3w_DLAQZY
Villanova Junction (reprise acoustique de Jimi Hendrix) :
http://www.youtube.com/watch?v=XZfsmzgp7PI
Mary had a little lamb (version acoustique) :
http://www.youtube.com/watch?v=RH21znYJXVI&feature=youtu.be
Saint Louis Blues (Version jazz) :
http://www.youtube.com/watch?v=qXNGL2xpuwo&feature=youtu.be
Jazz en la mineur6
http://www.youtube.com/watch?v=9xLQTKE1LgQ&feature=youtu.be
Ce qui frappe à observer l'Allemagne est sa bonne santé économique, malgré la dureté du marché de l'emploi engendrée par la crise. Ainsi que sa capacité à prendre des décisions responsables, comme la sortie hors du nucléaire. L'Allemagne a payé pour les crimes de la seconde guerre mondiale, et Berlin la capitale témoigne d'un extraordinaire renouveau.
Pas de bonne santé économique sans la capacité au dialogue social. Que penser de la politique du PS aussi bien que de celle de l'UMP, qui cèdent à la pression du patronat et font du coût du travail le facteur explicatif de notre mauvaise santé économique ? Les salariés vont payer l'augmentation de la CSG. Que penser de l'absence d'une vision à long terme, alliant la réindustrialisation à la transition énergétique ?
Seul l'axe fort Paris-Berlin nous préserve d'une catastrophe comparable à celle de la Grèce.
Avec la crise s'est imposée la nécessité d'un bond en avant de la construction européenne. Mais en serons-nous capables ? L'Allemagne agit seule dans ce sens, essayant de faire avancer l'Europe sans pour autant accepter d'en être la vache à lait, qui serait toujours prête à payer pour les erreurs des autres pays. La France est enfermée dans son nationalisme anti-allemand, dans le dogme de la souveraineté lié à celui du présidentialisme.
Elle ne conçoit un budget européen que sous la forme d'eurobonds, qui reviennent en pratique à faire payer l'Allemagne.
Il est impératif de mettre en question la bureaucratie et la technocratie, qui sont la perversion de la construction européenne. Comment peut-on applaudir aux réformes de Monti en Italie, à des coupes sans discernement dans les dépenses sociales, qui vont encore accroître la haine des peuples contre l'Europe ?
La France doit mettre du sien dans la marche vers un budget européen.